Référence : M-00288 Titre critique breton : Sant Tenenan Titre critique français : Saint Ténénan Titre critique anglais : Saint Ténénan Résumé :
Originaire d’Irlande, d’une famille noble et riche et éduqué par un prêtre sage nomme Carantec. À treize ans, il retourna à la cour du roi avec son père. Estimé des princes et aimé des femmes, il résista à celles-ci pour se consacrer à Dieu et, afin de repousser les femmes, il obtint de Dieu que sa peau prenne un vêtement de lèpre.
Carantec, son maître fit un remède pour lui rendre la santé. Il rend grâce à Dieu qui lui commande d’aller évangéliser la Bretagne. Il arrive avec deux prêtres à Brest, puis Landerneau et la Forêt. Les Normands avaient dévasté le pays et Ténenan fut accueilli comme une protection, à la plus grande joie de la garde (d’où le nom de château de Joyeuse Garde).
Le saint fit bâtir deux églises, un fort à Lesquelen, nomme Kermavan capitaine et fait construire une tour à Plabennec pour protéger les vases sacrés contre les Normands.
Alors que la porte n’était pas achevée, les Danois attaquent. Par ses prières, Ténenan les empêchent d’approcher et les met en fuite par l’apparition d’une armée conduite par un chevalier qui paraît au-dessus de leur tête.
Saint Goulven, évêque de Léon, mourut à Rennes et Ténenan le remplaça. Il fit réparer les dommages causés par les Danois.
Il mourut en 635. Le peuple de Léon pria Ténenan comme un saint et l’ensevelit dans la cathédrale de Saint Pol, et Plabennec eut certaines reliques.
Saint Ténénan est le septième évêque de Léon (Voir Albert le Grand, Vie des saints de Bretagne, 1637).
Joyeuse-Garde : déformation française de « Meurbet a joa ez eus er goard » ?).
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Collecteur :MILIN Gabriel Date de collecte : Avant 1859 Lieu de collecte :Léon (Bro-Leon)
Version 1a :
Gwerz sant Tenenan
Langue : Breton Type : Texte Ouvrage :Milin (Gabriel), Manuscrits Position dans l’ouvrage : Ms [12] - T 40, p. 6-20, chant n° [73]