Kanaouennoù an hengoun dre gomz e brezhoneg
kavet el levrioù, kelaouennoù, dornskridoù, pladennoù, kazetennoù, CDoù
Distro d’an enklask

Resisadurioù diwar-benn ar c’han

Dave : M-00076
Titl unvan e brezhoneg : Ar falc’hun
Titl unvan e galleg : Le faucon
Titl unvan e saozneg : The falcon
Diverradur :
Le faucon a tué la poule, la paysanne a tué le comte, le pauvre peuple est opprimé comme une bête brute. La Bretagne est en feu et en deuil.
Le grand Cado refuse de payer la taxe et exhorte ses amis à la révolte. Il n’ira pas mendier mais se battre. Chacun prend un tison et en route vers la ville de Rohan (ou Stank Rohan) contre les valets du fisc.
10 000 en arrivant à Langoat, 30 500 en arrivant à Rohan.
Le grand Cado était accompagné et encouragé par sa femme qui le soutenait dans sa révolte.
300 charretées de lande sont empilées autour de la ville. Un feu vif et violent réduit la ville et les agents du fisc en cendres.

Tem : Eneberezhioù gant armoù, taolioù freuz, taolioù dispac’h
Notenn :
Notes historiques [de D. Laurent] : Dans le Bulletin de la société archéologique du Finistère, 1977. L’analyse dialectale concorde avec l’information donnée par La Villemarqué quant à l’origine du chanteur de ce texte : Coat Squirriou en Quéméneven.
L’épisode, sur le plan historique, pourrait correspondre aux troubles qui agitèrent la Bretagne à la fin du Xve siècle. En effet, Stang Rohan est le nom d’une motte féodale de la commune de Pluguffan, près de Quimper, chef-lieu du puissant fief de Quemenet.
Or, une déclaration faite en 1493 par le vicomte de Rohan, nous apprend que, durant la guerre franco-bretonne de 1487-1491, il aurait fait percevoir indûment, sur ses terres, au profit de l’armée française, toute une série d’impôts (notamment en 1488, une taxe de 6 livres 6 sous par feu, en quatre termes s’échelonnant du 1er mai au 1er novembre, dont l’un à la Saint Jean). Jean II de Rohan possédait cinq fiefs en Cornouaille : Daoulas, Crozon, le Porzay, et Quemenet à l’ouest, et Plouyé en Haute-Cornouaille. Or, si l’on se souvient que, d’après le chanoine Moreau, le soulèvement paysan prit sa source au terroir de Carahés et du côté du Huelgoat sous la conduite de trois frères paysans qu’on dit originaires de la paroisse de Plouyé, le rapprochement devient troublant.

Studiadennoù

Stummoù resis (2 stumm resis, 7 degouezh )

Liammoù

  • Kanouennoù all en hengoun dre Gomz e brezhoneg
    • Troubles qui agitèrent la Bretagne à la fin du XVe siècle.
      Paotred Plouie (ref. M-00077)


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