Reference: M-02761 Critical Breton title: Peorien Neizin a-enep an noblañs Critical French title: Les pauvres de Naizin contre les nobles Critical English title: The poor of Naizin against the nobles Summary:
Monsieur De Langle accroît la misère des pauvres en pressurisant les gens qui ont du bien et ne peuvent plus alors donner ni travail, ni repas aux pauvres. Tous pourraient mourir de faim si tous leurs biens s’en vont avec Monsieur Kerdréan qui ne pense qu’à accroitre sa fortune. En 1851, suite à des heurts au Cosquer, Les gendarmes et soldats interviennent, et onze personnes sont emprisonnées. À la mise à prix de la ferme du Gouyé, cent femmes se sont rendues à leur place. Monsieur Boblai fait appliquer la loi au tribunal. Du fait de l’ampleur de l’affaire les gens du tribunal viennent à quatre à Naizin pour inviter le maire et son conseil à apaiser les insurgés. Mais ceux-ci regrettent qu’aucun des élus, exploiteurs de paysans, ne soient prêts à intervenir pour eux. Si le paysan est pauvre c’est parce que les gentilshommes lui retirent jusqu’au strict nécessaire.
Themes:Political protest Note:
La famille de Langle possédait une grande partie des fermes de la commune de Naizin. Le statut du fermage n’avait guère évolué depuis la Révolution. La politique libérale initiée sous Louis-Philippe gagna les propriétaires terriens. Ainsi, en cas de défaillance dans le paiement du fermage à l’échéance annuelle ou de productivité insuffisante du métayer, le propriétaire pouvait-il résilier le bail sans délai et l’offrir à un autre paysan de son choix. C’est le début d’une importante spéculation sur les terres agricole qui ne sera pondérée que cent ans plus tard, en 1946, par la loi sur le statut du fermage, élaborée par Tanguy-Prigent.