Référence : M-03104 Titre critique breton : Parodienn ar gousperoù Titre critique français : Parodie des vêpres Titre critique anglais : Parody of the vespers Résumé :
Le fils répond aux questions de sa mère sur l’organisation de son mariage : Elle voudrait du beau, il prévoit du sordide.
Version 1 : La mère pense que le mariage aura lieu avec la fille du marquis, qu’on y boirait du vin blanc et du vin rouge, qu’on y mangera du pain de froment et des œufs frits et qu’il fera coucher sa femme dans un lit de plume.
Le fils répond qu’il se mariera avec la fille de l’homme le plus pauvre de ce monde, qu’il aura trente-neuf enfants, que l’on boira la pisse de la vieille truie et l’on mangera des poux et des tripes de puces et que sa femme dormira dans la crèche du cochon que l’on va tuer.
Version 2 :La mère pense que son fils ira chercher son épouse au palais d’un prince ou d’un marquis, qu’il la conduira au mariage dans un char à bancs fleuri, que son alliance sera un anneau d’or ou d’argent, que l’on mangera un beau morceau de viande rôtie et dansera sur un parquet ciré, et qu’il fera coucher sa femme dans un lit de plume et n’aura qu’un ou deux enfants.
Le fils répond qu’il se mariera avec la fille d’un misérable chiffonnier, qu’il la conduira dans une vieille brouette, qu’un petit morceau de fil de fer rouillé servira d’alliance, que l’on mangera des pieds de mouches et des os d’anguilles, que l’on dansera dans la boue, que la jeune épouse dormira sur un perchoir à poules et qu’il aura des enfants plein la maison