Chansons de tradition orale en langue bretonne
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Caractéristiques du chant

Référence : M-01135
Titre critique breton : Traonvilin aet d’ar gouent goude marv e vestrez
Titre critique français : Tromelin parti au couvent après la mort de son amie
Titre critique anglais : Tromelin goes to the convent after the death of his beloved
Résumé :
Le Tromelin de Plougasnou, la fleur des prêtres. Je suis jeune clerc près d’un étang. Je fis connaissance d’une jeune fille de dix-huit ans. En âge de me marier, je fus envoyé étudier à Paris pour m’éloigner d’elle.
Elle m’écrivit de revenir promptement si je voulais la voir en vie. – « Taisez-vous, clerc, ne pleurez pas. Obéissez à votre père et soyez prêtre. »
– « Jetez mes livres au feu, ma douce est morte comme une sainte, je vais dans un couvent lointain me faire capucin. »
Un an après, Mari Jaffré et son époux sont à Nantes à l’entrée du couvent. – « Votre fils est ordonné capucin ; c’est le père Fidèle. »
– « O amour de la mère pour ses enfants. Être venue de si loin me voir ! » – « Vous auriez pu être prêtre près de chez nous. » – « Être prêtre est une charge. Charge de son âme et de celle des autres. S’il m’échoit héritage, donnez-le aux pauvres. Votre fils Fidèle restera au couvent jusqu’à la mort. »

Thèmes : La maladie ou la mort
Note :
[de Mme de Saint-Prix] : Le père Fidèle est mort à Plourin.

[de L. Le Guennec] : Fiacre Guernigou, né le 11 octobre 1748 de paysans qui tenaient la ferme du manoir de Tromelin en Plougasnou. Il fit profession de foi au couvent de Lannion le 26 mai 1777 sous le nom de F. Fidèle. Ordonné prêtre à Dol le 18 décembre 1779.
Après avoir prêté serment « d’être fidèle à la Nation », le 1er octobre 1792, il se rétracte et est prisonnier au château de Brest en 1795.
En 1808, il est chapelain à Plourin-Morlaix. Décédé le 23 avril 1824, à 76 ans, à Plourin.

Études

Versions (3 versions, 9 occurrences )

Renvois



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