Référence : M-01212 Titre critique breton : Ar bombarder mezvier hag ar bleiz Titre critique français : Le sonneur de bombarde et le loup Titre critique anglais : The bombard player and the wolf Résumé :
Le vieux Cornic est allé à la noce mais il est tombé, ivre, dans un piège à loup dans lequel un loup était déjà capturé. Ses yeux rouges jetaient des éclairs.
Cornic de saisir sa bombarde et de souffler paralysant la bête d’étonnement. Mais sitôt épuisé, il dut s’arrêter ; le loup sauta sur lui et l’égorgea.
Jamais, plus jamais, le barde Riwal ne grondera plus personne.
Thèmes :Conséquences des vices (boissons, tabac, ...) ; Chansons lettrées sans auteur connu Note :
[d’Émile Ernault] : Il voit dans ce chant une composition du début du XIXe reprenant un dicton transmis par D. Le Pelletier (1752). Jean Rival était aubergiste à La Roche-Derrien et ménestrel ambulant en 1505.
D’après les renseignements tirés par Dupuy des archives de Nantes, H. de La Villemarqué voit dans ce chant une allégorie et donne l’explication suivante : Jean Rival aida Guillaume de Kergrist à enlever Marguerite de Bourgoet ; il la cacha même plusieurs jours dans sa taverne. Il fut arrêté avec son compère et jeté dans une basse-fosse. Or, Guillaume en breton est un surnom du loup. D’où la légende mentionnée par D. Le Pelletier : nos Bretons ont un dictum fondé sur la fable d’un joueur, poète ou chanteur qui tomba avec un loup dans une trappe : « Birvik, birviken Riwal varz ne c’hourz’ out den ».