Je veux relater un acte de cet homme si bon, si humain qui fit le bonheur d’une maisonnée.
Il fut victime de calomnie et exilé à Cambrai. Le peuple pour l’écouter accourait à son église Il laissa tant de beaux écrits derrière lui, sans aucun orgueil mais pour être utile.
Un jour Fénelon part se promener à pied. Il rentre dans une masure et trouve toute la famille en pleurs. Ils ont perdu leur unique vache. Fénelon les écoute, puis leur propose de leur fournir un autre animal. Mais ils lui répondent qu’aucune autre bête ne pourrait la remplacer. Prenant congé, Fénelon prend la direction de Cambrai. Un peu plus tard, il retrouve la vache. Alors il rebrousse chemin, malgré l’heure pour la ramener à ses propriétaires. Ceux-ci, avec l’aide des gens du village portent Fénelon en triomphe jusqu’à son archevêché.

Composition de A. Lédan.