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Resisadurioù diwar-benn ar c’han

Dave : M-00108
Titl unvan e brezhoneg : Emsavadeg merc’hed e Pondi
Titl unvan e galleg : Révolte de femmes à Pontivy
Titl unvan e saozneg : The women’s revolt in Pontivy
Diverradur :
Je suis un pauvre homme qui cherche son pain.
– « Si vous allez à Pontivy, sûrement vous serez tué. » Arrivé à une lieue de Pontivy, deux jeunes gens me dirent : – « N’allez pas à Pontivy, il s’y est levé une grande révolte de femmes. »
Au Martray, je les vis faire le diable, le maire couvert de beurre, d’œufs, la ceinture déchirée.
Le gendarme en a mené deux à la prison et voici les soldats. – « Que voulez-vous faire à nos femmes ? Elles tentent de défendre leurs frères. Gendarmes, restez donc sur les routes à ramasser le crottin. »
Je vous trouve sots, paysans, de travailler toute la semaine pour envoyer votre argent à Pontivy le lundi.

Tem : Flemmganoù kevredigezhel, a-enep al lezennoù, a-enep ar bolitikerien
Notenn :
[de F. Cadic] : À la suite de la Chouannerie, puis des révoltes de réfractaires, Pontivy s’est longtemps trouvé en butte avec les populations paysannes légitimistes des alentours, particulièrement sous Napoléon III et jusque sous la 3e République. D’où des scènes de jacquerie.
Au début du règne de Napoléon III, le maire était M. Ysop. Sa décision d’augmenter les taxes sur les produits vendus au marché déclencha cette révolte.
Ce chant a été composé par Jacques Coinec, l’aveugle légitimiste de Séniel.
En 1833, une autre révolte de femmes, pour les mêmes raisons, faillit valoir à l’adjoint de goûter l’eau du Blavet.

Stummoù resis (4 stumm resis, 10 degouezh )



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