Référence : M-00128 Titre critique breton : Peñse en ur vont da vezhina Titre critique français : Le naufrage en allant au goémon Titre critique anglais : The shipwreck when going to gather wrack Résumé :
Un bateau neuf d’Henvic allant au goémon a causé le plus grand malheur. Quinze hommes et dix femmes s’étaient embarqués pour le Villaouet.
Le vieux Guillou disait à son fils François : – « Restez à la maison, le temps a changé. »
Ils n’étaient pas arrivés au Taureau qu’ils ont pensé à la mort. Puis à nouveau au Vale. – « Vierge Marie, saint Carantec, secourez-nous ! »
Avant Plouzorno, le bateau chavira. Dur le cœur qui n’eût pleuré en voyant 18 corps au bas des champs de Keriven.
On les a mis dans cinq charrettes pour les enterrer à Henvic, à Sainte-Marguerite.
Le vieux Guillou pleurait, consolé par un prêtre : – « Mes fils Jacques, Jean et François sont noyés, et aussi ma fille Louise. »
Thèmes :Naufrages, drames de la mer Comparaison entre versions :
– Bateau neuf d’Henvic = petite barque de Gwinevez.
– Jean, Jacques, François, Louise = Yvon, François, Françoise.
– Renversement à Plouzornou = Pensornou = Plouzour (à l’entrée de la rivière de Morlaix, près de Carantec, se trouve une île ou un rocher du nom de Penzornou). En face, sur la rive gauche, se trouve le village de Keriven.
Entre Carantec et le fort du Taureau, se trouve l’île Louet (peut-être le Villaouet mentionné dans le chant).