Chansons de tradition orale en langue bretonne
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Caractéristiques du chant

Référence : M-00345
Titre critique breton : Pinijenn muntrerez he seizh bugel
Titre critique français : La pénitence de la meurtrière de ses sept enfants
Titre critique anglais : The penance of the murderess of her seven children
Résumé :
Marie Quelen, après la mort de sa mère, a été débauchée par son père et a eu sept enfants de lui. Le vieux Quelen disait à sa fille : – « Allez à la retraite de Burtulot demander à être sauvée. Pour moi, je ne le serai point. »
Elle s’est confessée à sept prêtres sans recevoir l’absolution, aucun n’osant lui pardonner. Un jeune prêtre accepta de l’écouter.
– « Mon premier enfant, je le cachais dans la cendre du foyer. Mon père en était la cause, ainsi que le deuxième. » – « Laissez-moi essuyer la sueur de mon visage avant de continuer. »
– « Le quatrième, je le plantai dans l’aire de la maison, le cinquième sous le pied de la table, le sixième au seuil de la porte, le septièmeme dans le jardin. » – « Arrêtez-vous que j’essuie mon visage, mon cœur va défaillir. » – « Disposez de moi, ma confession est faite. » – « Marie, enfermez-vous dans une arche. Dans un an, je viendrai vous absoudre. »
L’année passée, il ouvrit l’arche. Il n’y trouva rien sinon un petit morceau de son cœur, gros comme une noisette. Il le porta à Burtulot, le déposa sur le mur du cimetière et célébra la messe.
La colombe blanche l’a emporté sur le corbeau. Monsieur Lafleur est sauvé. Ils sont allés tous deux en Paradis.

Thèmes : Infanticides ; Punitions exemplaires, pénitences exceptionnelles

Versions (4 versions, 13 occurrences )



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