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Distro d’an enklask

Resisadurioù diwar-benn ar c’han

Dave : M-01054
Titl unvan e brezhoneg : Markiz Traonlavane
Titl unvan e galleg : Le marquis de Traonlavané
Titl unvan e saozneg : The Marquis of Traonlavane
Diverradur :
Janet Le Bihan, la plus belle fille de Brélevenez. Traonlavané demandait à Le Bihan : – « Donnez-moi votre fille pour épouse. Jamais je n’ai vu plus belle qu’elle. »
Sa sœur lui disait : – « Prends-la comme servante pour te passer le temps. » – « Je n’ai qu’une âme et elle sera pour Dieu. »
Arrivée à Traonlavané : – « Donnez-moi un siège si je dois être dame dans cette maison. » La gouvernante lui répond durement qu’elle ne sera pas dame à Traonlavané. Le seigneur réagit en renvoyant la gouvernante.
Arrivent son frère le baron et sept gentilshommes de sa famille, prêts à se battre pour empêcher Traonlavané d’épouser Janet er Bihan. Traonlavané les tue tous et va à Paris expliquer l’affaire au roi. – « J’ai tué sept de mes parents et mon frère cadet pour défendre la vie de ma femme, une fille de paysan. »
Le roi barbu lui dit : – « Va chercher ta femme. Si elle n’avait été mariée je l’aurais gardée pour le dauphin. Retourne à la maison et deviens le capitaine de mes soldats. »
À son retour, il cherche sa femme. Sa sœur Jeanne lui dit qu’elle est morte et qu’elle l’a enterrée dans le jardin. Traonlavané la tue, déterre son épouse, la place sur ses genoux et meurt subitement.

Tem : Emgann-daou ; Degouezhioù ; Lazhadegoù dre warizi pe zial ; Renk disheñvel, pinvidigezh, sioù
Notenn :
[de J.M. Penguern] : Le roi barbu ne peut être que François Ier. Le tison de Montgommery l’ayant condamné à changer la mode de ses prédécesseurs, les Bretons le désignèrent par ce qu’il avait de plus frappant. Quant à l’année où ce chant fut composé, on doit la retrouver entre 1530 et 1536.
Le dauphin, couronné duc de Bretagne en 1532, sous le nom de François III, avait vingt et un an quand il mourut. Son frère Henri avait épousé Marie de Médicis dès 1533, trois ans avant que sa mort lui laisse le titre de dauphin.
Il est plus difficile de reconnaître le personnage qui en est le héros. Une version dit : « de Brelavenez » (de Brélévenez). Le nom de Traonlevenez indiquerait en effet le vallon que dominerait le Mont-Joie, mais on n’y trouve aucun manoir, aucune famille de ce nom.
Et toujours, la politique française voulait à tout prix se faire des partisans en Bretagne.

Jean de Plouer, Sr de Trevalanalouen, escuyer d’escuerie du duc François II, depesché par la duchesse Anne pour aller avertir Maximilien, roy des Romains, de la défaite de Saint-Aubin-du-Cormier…

Studiadennoù

Stummoù resis (12 stumm resis, 24 degouezh )



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