Kanaouennoù an hengoun dre gomz e brezhoneg
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Distro d’an enklask

Resisadurioù diwar-benn ar c’han

Dave : M-01426
Titl unvan e brezhoneg : Menec’h an Enez c’hlas
Titl unvan e galleg : Les moines de l’Île Verte
Titl unvan e saozneg : The monks of the Green Island
Diverradur :
J’avais une petite sœur. Elle a été tuée par le moine du couvent damné. Elle est là-bas sur les galets, ensanglantée et ses blonds cheveux mêlés à la vase.
L’archevêque de Dol disait : – « Sur les rochers de l’Île Verte se dresse un monastère édifié par les saints, mais les moines qui y sont n’étudient plus les livres, leurs forfaits remplissent mon cœur d’épouvante. Malédiction sur eux ! »
Le fils du roi disait : – « Si je suis le maître en ce pays qu’on appelle Bretagne, je leur apprendrai, moines noirs, moines blancs, à laisser mes sujets en paix. Je lèverai une armée pour détruire l’Île Verte. Nul ne sera épargné. »

Tem : Buhezioù diroll, strobinellerezh, forbanned, koll-e-voued ; Merc’hed lazhet
Notenn :
Les versions de Penguern se ressemblent au mot près (et peuvent n’être que des copies d’un même texte, souvent imputé à Kerambrun) ; pourtant, il y a une version signée Pierz, elle aussi presque identique, dans laquelle ce dernier dit : « J’ai trouvé peu de différence entre mon texte et celui de M. de Penguern. » Cette réflexion semble témoigner d’une autre origine qu’un texte commun.

Par ailleurs, deux proverbes signalés par E. Berthou montrent le caractère populaire de traditions orales locales sur les « moines rouges » : « Le moine rouge de l’Île Verte devient souris et rat », et encore « Il n’y a moine à l’abbaye qui n’ait femme à Kérity ».
Berthou a entendu ce chant auprès de Fañch ar Fichous de Brélevenez.

En outre, dans le « Journal de route de Luzel », présenté par Anatole Le Braz, on trouve (pp. 13-14) , outre le dicton cité par Berthou, quatre vers qui ne se retrouvent pas dans la chanson et donnés par des gens vivant près de l’abbaye de Beauport :
Ur manac’h euz ann enez-c’hlaz
Ul leanes a rankontras :
– Ma c’hoar, me garrie pokad d’heoc’h
– Ma breur, kement ma plijo d’heoc’h
Un peu après ces quatre vers, dans une note vraisemblablement ultérieure (F. Morvan, Journal de route, 1994, p. 50) Luzel ajoute : « … Mais je n’ai pas trouvé la moindre trace du gwerz Les moines de l’Île Verte, donné comme authentique dans quelques livres, et que je crois entièrement supposé et de fabrique moderne… »

Ainsi, après avoir cherché, trouvé des vers sous formes de dictons ou de quatrains, Luzel, faute d’avoir trouvé autre chose, considérait ce chant comme de la plume de Kerambrun… ( ?)

Stummoù resis (6 stumm resis, 14 degouezh )



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