Chansons de tradition orale en langue bretonne
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Caractéristiques du chant

Référence : M-00590
Titre critique breton : Dimezet d’ur c’hakouz
Titre critique français : Mariée à un lépreux
Titre critique anglais : Married to a leper
Résumé :
De retour du pardon, je rencontrais un petit bossu. Je ne savais pas qu’il était caqueux (lépreux) : – « Fillette, voulez-vous vous marier ? »
– « Ce n’est pas dans les carrefours que se font les mariages. Mais à l’église devant prêtre et parents. Demandez le consentement de mon père et de ma mère. » – « Donnez-moi votre fille, j’ai du bien. »
Approchant de la léproserie, j’entendis le bruit des rouets ! – « Est-ce la maison d’un lépreux ? » Il me gifla !
– « Je vous apprendrai à traiter mon père de lépreux. »
Maintenant je tourne les rouets comme n’importe quelle fille de caqueux et je berce mon petit caqueux. Mon cœur est tendre pour lui comme s’il était fils de baron. À chacun sa destinée !

Thèmes : Épidémies, famines ; Mariages imposés
Note :
Pour gagner leur vie, les lépreux faisaient des cordes. Plus tard, et alors qu’il n’y avait plus de lépreux, le terme a continué à s’appliquer aux cordiers pour leur faire injure.

[de J.M. Penguern] :
En 1716, toute la noblesse et le clergé de Plouguenoual se réunissait pour rendre les honneurs funèbres à un cordier voulant saper un préjugé qui existe encore (Voir hab. Annuaire des Côtes-du-Nord, 1840 p. 63).

Comparaison entre versions :
En revenant du pardon de Saint-Jord = une jeune fille de Penquesten est allée habiter La Madeleine.

Versions (9 versions, 21 occurrences )



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