Référence : M-01103 Titre critique breton : Gwelloc’h bout beuzet ’vit bout beleg Titre critique français : Mieux vaut être noyé que prêtre Titre critique anglais : Better to be drowned than a priest Résumé :
Dimanche matin, je rencontrai trois cavaliers. Deux à cheval et un à pied. Celui à pied me salua et demanda un baiser. – « Prenez deux et me lâchez ».
– « Mon cœur est conquis. Mes parents peuvent m’envoyer pour être prêtre. Plutôt être pendu ou noyé à dix-huit brasses en mer, là où on attrape les poissons. La première nuit qui suivra ma messe nouvelle, je veux quatre chaussures sous mon lit, une jolie fille à mon côté et je l’embrasserai quand j’aurai envie ».
Thèmes :Dans les ordres, étudier, en voyage ; Propositions légères ou malhonnêtes acceptées ; Aventures, galanteries, débauches Illustration sonore : Détails
Origine :
Suite Treger, Passe-pied.
Le texte du passe-pied a été publié en 1890 par Luzel « Soniou Breiz-Izel », tome I, p. 202. La mélodie est un Pach-pi de Pluzunet du recueil « Tonioù Breiz-Izel » de Polig Monjarret (Editions Bodadeg Ar Sonerion, 1984), air n° 1480.
Notice :
Solange LE CHÉQUER, Christiane NIGNOL, An tri marc’heger (Les trois cavaliers), CD Bro Dreger XI, E-barzh an dañs, 1999, plage 10, livret p. 10, 14-15.
Ur pok pe zaou da Yann Soudard (ref. M-01191) Note : Motifs : « La fille qui rencontre trois cavaliers qui demandent un baiser. Prenez-en un et laissez-moi. / Se noyer à dix-huit brasses en mer, là où on attrape les poissons. »