Chansons de tradition orale en langue bretonne
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Caractéristiques du chant

Référence : M-01143
Titre critique breton : Ar c’hoant dimeziñ gant ur gakouzenn (Yannig Kokard)
Titre critique français : L’envie de se marier avec une lépreuse (Yannig Kokard)
Titre critique anglais : The desire to marry a leper girl (Yannig Kokard)
Résumé :
La fleur des jeunes gens, Yannig Kokart de Ploumilliau. Il faut le voir défricher ou lever les bannières aux processions. Au bruit de son pas, les jeunes filles accourent.
– « Mon père, ma mère, permettez que j’épouse Marie Tili. » – « C’est un beau parti, mais vous en auriez regret. On dit que son père est lépreux. »
Comme il passait par Morlaix, Yannig rencontre Marie Tilly qui l’invite à boire du vin clairet. Ils ont bu dans la même écuelle. Quand Yannig allait à la fontaine, il ne savait pas encore qu’il était lépreux. En se penchant sur l’eau, stupéfait, il découvre son visage en lambeaux.
– « J’ai donné mon amour à Marie Tili et elle m’a donné la mort sans pitié. Mon père, ma mère, j’irai à la lande des lépreux. Si vous me bâtissez une maison neuve, tournez les portes vers le midi. Je verrai la procession et danser les jeunes filles qui diront : « Yannig Coquart est là-haut et sa chair tombe en pourriture. »
C’est donc vrai que d’une goutte de son doigt, elle donnerait la mort à vingt jeunes hommes. C’est donc vrai qu’une si belle fille peut être trompeuse.
– « Menez-moi à la lande des lépreux que je sois seul avec ma détresse. »

Thèmes : Épidémies, famines ; La maladie ou la mort

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