Référence : M-00183 Titre critique breton : An daspren paeet gant ar vestrez Titre critique français : La rançon payée par sa bien-aimée Titre critique anglais : The ransom paid by his beloved Résumé :
A/
– Jean Geffroy, Jean Heri sont allés tous deux au Menobry…
Jean Heri disait à J. Geffroy : – « Tu retournes à la maison, moi pas, fais mes compliments à mes parents et à Marie Priol, ma bien-aimée. »
Reproches du père à J. Geffroy, responsable du départ en mer de Y. Heri.
Marie Priol vend sa terre, sa maison pour payer la rançon de Y. Heri et elle part avec J. Geffroy. Elle s’évanouit en voyant Y. Heri attaché à un crochet, comme une bête. Elle donne l’argent au capitaine.
À son retour, comme elle montait vers l’église, sa tête commença à lui faire mal, son cœur à craquer. À l’élévation, elle tomba face contre terre. Que Dieu bénisse son âme.
B/
– Je ne puis étudier avec le bruit des rouets. Surtout celui de Marie Priol.
– « Quand nous marierons-nous ? » – « À mon retour d’Espagne. »
Mais sur mer, il rencontre des Turcs et est emmené travailler comme une bête.
Marie Priol apprend la nouvelle et part payer la rançon. – « Mettez Y. Heri dans la balance, je vous paierai son poids en biens. »
– « Avec votre bonne grâce, vous avez gagné sa rançon, car seul, il ne l’eût pas fait, il est plein de gloriole. »
C/
Je ne puis lire ni écrire avec le bruit des rouets qui filent et la voix des filles qui chantent. Le rouet le plus près de la porte : celui de Marie Priol. – « Ma douce Marie, vous m’empêchez d’être prêtre. » – « Et vous de me marier. » – « J’ai sept bâtiments pour chercher des richesses en Espagne, je vous épouserai à mon retour. »
– « Ma mère, si Marie vient à la maison, nommez-la votre belle-fille. » – « Je lâcherai sur elle les chiens. » Yannig Herri a tué les grands chiens.
Yannig Herri navigue et est arrêté par les Turcs. – « De quoi êtes-vous chargé ? » – « D’amandes et de noix. » – « C’est toi que nous voulons, Yannig. Tu viendras en Turquie et travailleras comme un bœuf. »
– « Matelots, faites mes compliments à Marie. Dites-lui de venir porter ma rançon. »
Marie Le Priol vient réclamer son « mari » au roi des Turcs qui l’accorde devant sa bonne mine.
– « Mon père, je vous demande votre consentement pour que j’épouse Marie qui m’a sauvé de Turquie. » – « Vous aurez plutôt notre malédiction. Elle est cause que vous n’êtes point prêtre. »
Yannig Herri s’assoit près de Marie Priol, met la tête sur ses genoux et ils moururent, là, tout soudain.
Thèmes :Combats, batailles, bagarres collectives ; Épisodes ; Autres refus des parents ; À l’étranger, en prison