Référence : M-01127 Titre critique breton : Marv ar marc’hadour yaouank war ar mor Titre critique français : La mort en mer du jeune marchand Titre critique anglais : The death of young merchant at sea Résumé :
A/
Le marchand disait sur les pavés de Rouen : – « J’ai choisi une petite maîtresse coquette et mince. »
– « Venez bergère, acheter de la toile fine. Venez faire une promenade et me choisir un logement. » – « Je n’irai point. Les gens sont malins et parleraient de moi. »
Huit jours après, ils étaient fiancés. Trois mois après, ils étaient mariés.
– « Je vais maintenant sur mer. » – « N’allez pas sur mer. La mer est traîtresse. S’il vous arrivait malheur, me voici orpheline, ici où je ne connais personne. »
Alors qu’elle dormait, un ange frappe à la fenêtre : – « Levez-vous petite veuve. Voici le cœur de votre époux dans un coffret. »
Deux capucins la conduisaient à l’église. Les larmes de ses yeux tombaient comme la rosée.
Mieux vaut être orpheline que veuve. Une orpheline trouvera emploi, le cœur d’une veuve est tourmenté nuit et jour.
B/
– « Mon mari, n’allez pas en mer ; votre bateau est petit. Que ferais-je si vous mouriez ? »
Alors qu’elle dormait, trois coups sont frappés à sa fenêtre : – « Voici le cœur de votre mari dans une boîte d’argent. »
Pitié de voir la veuve sur les pavés de Rouan (?), trois enfants habillés de noir à sa suite, ses larmes tombant sur la terre.
– « Je voudrais être au Paradis entre mes enfants et mon mari et y chanter avec les anges. »
Version 4b :
Ne oan me nemet pemzek vloaz / Je n’avais que quinze ans
Langue : Breton, Traduction en français Type : Texte, Notation musicale Ouvrage :Troadec (Ifig), Carnets de route, 2005 Position dans l’ouvrage : CD 2, chant 26