Songs of oral tradition in the Breton language
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Characteristics of the song

Reference: M-00080
Critical Breton title: Mandard toull-bac’het
Critical French title: L’arrestation de Mandard
Critical English title: The arrest of Mandard
Summary:
Sur trois déserteurs, deux s’étaient échappés. Mon ami Mandard a été attrapé et envoyé en prison.
Poursuivi dans les bois de Colpo par une brigade de gendarmes, puis dans les landes de Bignan, je l’ai vu traverser Meucon entouré de gendarmes.
Un ami, venu le consoler, lui assure qu’il le défendra en Cour d’assises. Mandard est envoyé en prison à Rennes et condamné à 101 ans.
L’ami Mandard, c’est votre cousine germaine qui vous a dénoncé.

Themes: Armed disputes, revolts, riots
Note:
Notes historiques [de l’abbé Cadic] : Mandart fut défendu devant un jury hostile par M. Jourdan, du barreau de Vannes. Accusé du meurtre de Giraudoux à Grandchamp le 12 juin 1831, Mandart put apporter tous les témoignages voulus montrant les erreurs de l’accusation.
Même constatation pour un autre grief : l’assassinat de l’ex-gendarme Coisne au Tripont en Bignan.
Malgré une accumulation de témoignages favorables à Mandart, le jury vote la mort. Le procès alla devant le jury de Rennes où Mandart est défendu par M. Guillemeteau et M. de Belleval.
Il évita l’échafaud mais la peine de 101 ans de prison causa malgré tout la stupeur, y compris pour le frère de Giraudoux qui délivra deux certificats à Mandart, le considérant comme une victime politique.
Mandart alla au bagne de Brest. Une pétition circula en sa faveur, signée de 26 députés. Le 2 mai 1840, les condamnés politiques de l’Ouest jugés avant 1837 eurent des adoucissements de peines.
Enfin il obtint la liberté et s’installa à Saint-Jean-Brévelay, sous surveillance, ne retrouvant sa liberté complète qu’à la chute de l’Empire.
Mandart décéda le 12 octobre 1880 à 76 ans.

Versions (9 versions, 18 occurrences )



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