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Distro d’an enklask

Resisadurioù diwar-benn ar c’han

Dave : M-00201
Titl unvan e brezhoneg : Loeizig ar Ravalleg
Titl unvan e galleg : Louis Le Ravallec
Titl unvan e saozneg : Louis Le Ravallec
Diverradur :
Des amis passent chez Loeiz er Ravallec pour l’inviter au pardon de Saint-Fiacre du Faouët avec ses parents, Maurice et Marie-Phrasie.
Après la messe, ils l’entraînent à Kerly du Faouët. Malgré un premier refus, ils finissent par le décider, mais plus tard, voyant le soleil baisser, Loeiz part de crainte d’être attaqué en route.
Chemin faisant, il rencontre Mariannik (Margaït, Louise Tréboul…) sa bien-aimée. Une bataille s’engage entre Loeiz et ses compagnons au sujet de Mariannik. Loeiz les supplie de le laisser rentrer à Porsquel mais ils le poignardent et le cachent sous un tas de feuilles.
Cependant, protégé par les reliques de sainte Barbe qu’il porte sur lui, il ne pouvait mourir et il demande à ses assassins de les lui retirer afin de pouvoir trépasser. Puis ceux-ci le jettent à la rivière.
Le vieux Maurice et sa femme pleuraient de douleur.
Je prie les gens de Langonnet quand ils iront au Faouët d’aller dire un «pater » sur la tombe de Loeiz Le Ravallec qui a perdu sa vie de par ses amis.

Tem : Lazhadegoù dre warizi pe zial
Notenn :
[de D. Laurent] : Le 26 avril 1732, découverte du corps noyé de Louis Le Ravallec de Langonnet, disparu depuis 12 jours, en revenant du pardon de Saint-Fiacre du Faouët.
D. Laurent montre comment le procès (dont il a retrouvé les minutes aux archives départementales du Morbihan) est une longue suite d’interventions véreuses :
– Chirurgien concluant à noyade naturelle, faute de plaie ou de fracture, alors qu’une filandière, Anne Le Piouff, ayant assisté à la levée du corps, mentionne deux coups de couteaux et une épaule brisée.
– Parti pris des juges n’interrogeant pas les témoins.
– Menaces aux témoins qui voudraient parler.
– Lenteur des juges dénoncée par Maurice Le Ravallec au parlement de Rennes.
– Tentative d’achat du silence de Maurice Le Ravallec par Le Houarner (un des derniers amis de L. Er R. a avoir été vu avec lui).
Après quatre ans de procès, les quatre accusés : Laurent Rousseau, Michel Guillemot, Yves et Jean Le Houarner, sont renvoyés hors d’accusation.
La tradition orale interrogée par D. Laurent confirme la chanson au sujet de Louise Troboul, l’amour de L. Er R. à son égard, et l’assassinat par jalousie.
Par ailleurs, D. Laurent livre un certain nombre de réflexions pouvant expliquer ces négligences de la justice : la famille Troboul est une famille haut placée (Margaït, née en 1730 avait pour parrain M. Barré, fils et substitut du procureur fiscal chargé d’instruire le procès…). Déjà dans la famille, on trouve des parrains sénéchal ou greffier. Or ces trois charges réunissent ainsi l’ensemble de la juridiction seigneuriale…

Studiadennoù

Stummoù resis (25 stumm resis, 45 degouezh )



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