Référence : M-00427 Titre critique breton : Eguinane Titre critique français : Eguinane Titre critique anglais : Eguinane Résumé :
Cette maison est grande et haute. On la verrait d’encore plus loin sans le bois qui l’entoure. Dans cette maison, il y a bon mari, la femme le vaut bien.
Je vois la femme qui va au charnier. – « Coupez le morceau loin de votre main de peur de vous couper le doigt. »
– « Que cherchez-vous, coureurs de nuit ? Laissez-nous en repos ! » – « En cette maison, on donne avec largesse, cette année encore nous ne serons pas refusés… Dépêchez-vous, bourgeoise, il ne fait pas très beau dehors. »
[si l’on donne] : Ici il y a bonne maîtresse. Nous reviendrons l’an prochain. Éguinane !
[si l’on ne donne rien] : Ici, il y a maîtresse sale. Quand elle va à l’église vêtue de ses beaux habits, on l’entend péter à sept lieues de la porte principale.
Thèmes :Fêtes de l’année, quêtes, pardons Note :
Si tout le monde est d’accord quant à l’utilisation de ce chant pour les quêtes de début d’année, il y a controverses sur le sens du refrain « eguinane » et les imaginations se sont échauffées. (Les versions classées donnent : ouegenanne, heginane, aguilaneuf, eginaneh, igenanne, oguenannec…).
Le Pelletier (1716) y voit une déformation de « eghin an eit » : le blé germe, et dit que l’on appelle eghinat la fête du dernier samedi de l’année.
D’autres y ont vu une altération de « ar gwik nannek » = la maison de ceux qui ont faim( ?)(cd Le Guen); ou « an guin, an ed » = le vin, le blé (Duseigneur); ou plus généralement de « au gui l’an neuf ».
La Villemarqué, quant à lui, pense au mot celtique eginan (pluriel : eu, e, ai, ou, o, selon les dialectes) qu’on retrouve dans toute la France sous les formes de Guilanne, guilanneu… Guillone, hoguinano…et en Espagne de aguinaldo, en Écosse de hogmanay… Sa racine semble être eg = force, pousse, germe et ce n’est qu’avec le temps qu’il a pris la signification de prémices, étrennes.
Voir aussi l’article de F. Postic et D. Laurent « Eginane, au gui l’an neuf » (ArMen, n° 1, 1986).
Langue : Breton, Traduction en français Type : Texte, Notation musicale Ouvrage :Chansons de France (Les), 1907-1913 Auteur de l’article :Herrieu (Loeiz)Position dans l’ouvrage : 1910 - n° 16, p. 370-371 [1] Note : Version reconstituée à partir de 2 versions
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Version 4b :
Noz ar Guidonne / La nuit du Guidonné
Collecteur :GUILLO E. Date de collecte : Avant 1911 Lieu de collecte :Camors (Kamorzh, 56)
Version 5a :
Eginanéh ! / Eguinané !
Langue : Breton, Traduction en français Type : Texte, Notation musicale Ouvrage :Chansons de France (Les), 1907-1913 Auteur de l’article :Herrieu (Loeiz)Position dans l’ouvrage : 1910 - n° 16, p. 370-371 [2] Note : Version reconstituée à partir de 2 versions
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Langue : Breton, Traduction en français Type : Fragment Ouvrage :Clocher breton (Le) - Kloc’hdi Breiz Position dans l’ouvrage : 1911 - n° 194, p. 2245-2246
Collecteur :P.O. Date de collecte : Avant 1941 Lieu de collecte :Pays Vannetais (Bro-Gwened) ?
Collecteur :VALLÉE François Interprète :LE CORRE Date de collecte : Avant 1902 Lieu de collecte :Glomel (Groñvel, 22)
Version 12 :
Chant de l’Eginané
Langue : Breton, Traduction en français Type : Texte Ouvrage :Hermine (L’), 1889-1911 Auteur de l’article :Vallée (François)Position dans l’ouvrage : 1902 - Tome 27 - n° 3, p. 135-136
Version 18b :
L’Aguilaneuf ou La quête des étrennes
Langue : Breton, Traduction en français Type : Texte, Notation musicale Ouvrage :Feuille Volante, Lafolye, Vannes, s.d. Auteur de l’article :Cadic (Jean-Mathurin)Position dans l’ouvrage : F-01262, p. 1-8 Note : F-01262 édition 1 sur 1 / Tiré à part de RBV
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Version 18c :
Agilane, ar blez nevez / Les étrenneurs du Nouvel An
Langue : Breton, Traduction en français Usage : Quête Type : Texte, Notation musicale Ouvrage :Ar Men, Douarnenez, 1986-[en cours] Auteur de l’article :Laurent (Donatien), Postic (Fañch)Position dans l’ouvrage : 1986 - n° 1, p. 52-53 Note : Appris en 1930 auprès de François Cariou né vers 1870.