Chansons de tradition orale en langue bretonne
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Caractéristiques du chant

Référence : M-00775
Titre critique breton : An tiegezh mat
Titre critique français : La bonne famille
Titre critique anglais : The right family
Résumé :
[Nombreuses variantes mélangées. Voir aussi M-01353 - N’istiman ket un tiegezh, M-01519 - N’istiman ket, M-00599 - An dud yaouank pa zimezont, M-00769 - Mari Janig vrav, M-00819 - Imor ur verc’h, imor ur gwaz].

A/
Dans une maisonnette au pied de la montagne se trouve mon amour.
1 / – « Bonjour à vous, je suis venu vous demander pour souveraine. » – « Je n’ai ni rente ni maison. »
2 / – « Je ne suis pas venu chercher des rentes mais parce que vous me plaisez. Mieux vaut l’amour plein la main que richesses dans le four. Les richesses vont et viennent, l’amour reste. »
3 / – « Je n’estime un maître de maison, s’il ne se lève avant sa femme, deux ou trois heures avant le jour.
Je n’estime pas un ménage s’il n’a douze vaches à lait, une servante, un jeune vacher, le mari buvant la bouteille, la femme à la maison faisant bonne chère.
Voilà un ménage comme il faut. »

B/
A1
1 / Nous dormirons sur la fougère puis trouverons un lit. Comme les abeilles nous n’aurons rien pour commencer.
2 / Les jeunes gens quand ils se marient louent un jardin. Ils y plantent trois sortes de plantes : l’affliction, la mélancolie et la patience.
Les jeunes gens croient que l’or tombe des arbres alors que ce sont des feuilles jaunies.
Pire, les garçons ne songent pas qu’il leur faut un berceau et de la bouillie, faire des crêpes et riboter.

C/
À Caudan, on dit qu’il y a une tendre rose. Mais on parle de me marier à une fille de Lorient alors que mon désir est plus près.
A1
B1
Nous achèterons un banc, un lit, un berceau pour bercer notre amour.

Thèmes : Les projets

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