Chansons de tradition orale en langue bretonne
dans les livres, revues, manuscrits, disques, cassettes, CDs
Retour à la recherche

Caractéristiques du chant

Référence : M-00063
Titre critique breton : An daou vreur
Titre critique français : Les deux frères
Titre critique anglais : The two brothers
Résumé :
– « Si je dois partir à l’armée, qui gardera Berjeren ? » – « Confie-la moi, mon frère, je la mettrai avec mes trois demoiselles. »
Sitôt le frère parti, Berjeren est envoyée sur la lande à garder les moutons. Elle ne fait que pleurer pendant sept ans; le huitième, elle se met à chanter.
Passe un jeune dragon qui reconnaît la voix de sa bien-aimée. Il interroge la jeune fille. – « Avez-vous bien dîné ? » – « Oui, de pain sec. » – « Depuis quand gardez-vous les troupeaux ? » – « Depuis sept ans. » – « Où est votre mari ? » – « Parti à l’armée. » – « Le reconnaîtriez-vous ? » – « Oui, il avait des cheveux blonds comme les vôtres. »
Arrivée du soldat au manoir. On lui propose un lit et une femme de chambre s’il le désire. Son frère avoue que Berjeren garde les moutons.
– « Si tu n’étais mon frère, je tremperais mon épée dans ton sang. » Reconnaissance du soldat et de Berjeren et consolations.

Thèmes : Retour du guerrier (à caractère ancien)
Note :
La Villemarqué y voit un départ à la croisade.
L’abbé Cadic, aidé en cela par un des vers parlant de guerre en Hollande, propose le conflit entre la France et la Hollande 1672-1679.

Par ailleurs, les versions européennes sont multiples. Arthur de la Borderie pense à un gentilhomme accompagné de son page et que Berjeren est un nom propre et non la bretonnisation du mot français « bergère ».

Comparaison entre versions :
– Un jeune gentilhomme = marchand = jeune dragon = jeune monsieur = chevalier = Fransez an Nenan.
– Bergeren = itron ar Faouet = itron a maner ar Faouet = Berjelen.

Études

Versions (34 versions, 73 occurrences )

Renvois



Retour à la recherche
Contact Page Facebook
Haut de page